Premier album de newpauletteorchestra, "#3" nous emmène dans des univers probables, indéterminés, avec ce désir de dépasser le rock' n roll, d'en faire un sujet d'analyse, de le subir, de le désirer, de sublimer sa fulgurante histoire, de le rendre palpable. Dans cette nécessité de ramener l'intime à l'essentiel, les textes nous plongent dans des histoires de désirs enfouis, des incapacités, une extrème lucidité et paradoxalement une extrème naîveté.
Il y a dans cet album tout l'amour et le desespoir de toucher chaque jour un peu plus des vérités. Les morceaux comme "sex in dallas"ou "tenir droit" sont des expériences tels des voyages initiatiques inspirés par des chansons comme "little trouble girl" des sonic youth ou "listen to the painters" de the ex. Aussi un besoin de s'inscrire comme un individu politique, de pousser l'art ( la musique) jusqu'au dénuement pour en faire un objet de dénonciation sans jamais tomber dans aucune forme de démagogie, une forme de militantisme qu'on retrouve dans les titres "soyons fiers I et II" ou "quelqu'un de bien", proches des sons des premiers albums de massive attack ou de tricky.
Enfant du rock indépendant, newpauletteorchestra invente son langage et s'inscrit dans un désir de rock contemporain, né du cinéma et de la politique, du nouveau romantisme et de la télévision.
Révélé par le festival des vieilles charrues, newpauletteorchestra s'est déjà produit au festival des papillons de nuits, aux chorus des hauts de seine ainsi qu'en première partie de jean-louis murat…. au total plus d'une centaine de concerts sur les trois dernières années.